Cet article vous livre 3 signaux auxquels il faut absolument réagir si vous les percevez pendant votre entrainement physique. On nous ressasse que la meilleure solution pour atteindre ses objectifs est de se dépasser avec l’aide de son coach ou de son partenaire, de se pousser un peu plus soi-même.
Mais que se passe-t-il lorsque l’on va trop loin dans la gêne, dans la douleur et qu’on finit avec une blessure? “Depuis quand avez vous commencer à ressentir cette douleur?” c’est le type de question classique – et a juste titre d’ailleurs. Et ça finit toujours par “il faut essayer d’écouter son corps la prochaine fois!”. Rien de bien neuf ….
Mais que signifie réellement écouter son corps?
C’est là que les choses se compliquent: si nous écoutions simplement notre corps, comment pourrions participer à des activités qui nous fatiguent, nous font transpirer et nous demandent pas mal d’influx, d’énergie et de temps ?
Bouger est bon en soi – certes mais reste a savoir quels exercices, avec quelle intensité, pendant combien de temps pour n’avoir que les bons côtés du sport? A mon avis c’est parfois un vrai challenge de se rendre compte de la bonne dose d’entraînement. D’aucuns diront que notre corps connait toutes les réponses et qu’il suffit de se connecter à lui pour qu’il nous laisse savoir quand il faut lever le pied et au contraire appuyer sur l’accélérateur. Ok mais alors quels sont les signes qui ne trompent pas ?
Les douleurs ont une signification
Hormis les accidents physiques tels qu’un tacle ou un coup porté par un adversaire – encore qu’il doit y a des signes prémonitoires – nous avons forcément perçu des petits signaux faibles que nous avons négligé au début, qui se sont amplifiés, et que nous avons consciemment choisi de ne pas écouter.
Le corps a un langage qu’il faut décrypter. Lorsque l’on ressent une douleur cela signifie tout simplement que quelque chose ne va pas et qu’il faut changer quelque chose.
Ressentir de la fatigue après des exercices est normal. Le bien être après le sport grâce à la dose d’endomorphines que notre corps va secréter est une chose normale et louable.
Ressentir des signaux douloureux qui atteignent un niveau critique, des inflammations qui vont conduire à une blessure plus ou moins sérieuse est une autre chose! Il faut être vigilant à ces signaux et cela est la clé de la longévité dans votre pratique.
Signal type 1 : le sur-entraînement
Les causes sont simples: trop d’entraînements intenses et pas assez de repos.
Les symptômes classiques sont les suivants:
- période de fatigue prolongée
- courbatures qui ne partent pas
- troubles du sommeil
- rhume qui ne part pas
- fluctuations erratiques des battements de cœur
Si vous avez plusieurs de ces symptômes, il est probable que vous soyez sur-entraînés.Il n’ y a pas de test sûr à 100% pour détecter le sur-entraînement. Certaines marques de montre ou bracelet connectés préconisent de mesurer les battements du cœur au réveil par exemple. Probable que ces objets puissent indiquer un surmenage physique mais les symptômes évoqués plus hauts sont très fréquents et finalement facile à percevoir.
La solution est aussi également simple: arrêt total de toute activité intense, récupération et rechargement des batteries pour combien de temps … 1 semaine? Difficile à dire. Plus le sur-entraînement durera et probablement plus de temps il va vous falloir pour recharger les batteries.
Signal type 2 : La douleur « chronique »
Vous vous rappelez de la devise » No pain no gain »? Ou l’héroïsme des champions qui dépassent leur limites quitte à mettre leur santé en péril. Même blessés, ils s’arrachent et … finissent par gagner ! Croyez vous que cela s’applique aussi à nous – communs des mortels ?
S’entraîner avec des petites douleurs chroniques tout en continuant à insister sur la zone douloureuse est une bêtise que nous avons tous fait un jour. Si votre corps est votre « instrument de travail » alors prendre un anti-douleur pour continuer à délivrer une performance pendant quelques temps peut être possible – parfois on a pas le choix. A l’extrême, la liste des d’athlètes devenus accrocs aux antidouleurs en vente libre et qui ont fini avec des graves problèmes de santé (les reins qui lâchent par exemple) ne fait que s’allonger. Mettre un voile sur nos douleurs pour continuer à faire notre activité n’est surtout pas une solution à long terme, surtout sans un suivi médical pertinent.
Toute douleur même modérée doit être prise en considération et nécessite un « traitement spécifique », une réhabilitation, un aménagement voire un repos comme expliqué dans l’article 4 manières de repousser ses limites en évitant les blessures.
Signal type 3 : Dérèglement de notre mode de vie
Cette catégorie regroupent tous les signaux qui sont beaucoup plus vicieux et qui ne semblent pas avoir au premier abord un lien avec notre pratique sportive.
L’un des premiers dérèglements qui va survenir est la mauvaise qualité du sommeil. Pas assez de sommeil car emploi du temps trop chargé ou alors insomnie liée à la pratique du sport trop tardive le soir, sont des exemples où il faut prendre des actions correctives. Par exemple pour moi je sais qu’une heure de spinning quelques heures avant d’aller au lit ne m’aide pas à m’endormir rapidement bien au contraire.
Une mauvaise qualité de sommeil va jouer sur notre humeur, diminuer notre énergie dans son ensemble, nous rendre plus vulnérable au stress et aux états dépressifs. Le manque de bon sommeil va aussi naturellement nous inciter à nous ruer sur les produits énergisants, caféines pour booster notre performance … C ‘est aussi la porte ouverte à manger plus de cochonneries sucrées.